Mardi 4 novembre 2014 à 12:06



Now I close my eyes
For one last time
And say goodbye
Lying naked while the snow falls all around me
These voices spinning me, “Let it go”






Il m'a fallu plusieurs jours avant de commencer à comprendre. Je ne sais pas réellement ce que je dois ressentir, sur quoi je dois me concentrer et qui je dois pleurer. Mais tout ce que je sens, pour l'instant, c'est ce terrifiant sentiment de point de non retour.

Il faut que je rentre. Ils vont avoir besoin de moi.






"Souviens-toi de nous, Alioth.
Si la haine venait à te hanter, souviens-toi de moi et de mes fils."

Samedi 27 août 2011 à 16:42

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"In 1959, psychologist Russell Church conducted a study on the empathy of rats.
In the study, he trained the rats to push a lever to receive their food. Then, in a twisted change, he fixed the lever to a a floor in the neighboring cage. Every time the rat would push the lever, the rat in the other cage would get an electric shock. Rats that had previously experienced shocks were very empathetic to the rat in the other cage.
Instead of selfishly pushing the lever and receiving its food at the expense of the other rat, the rat would quit pushing the lever and eventually starve to death rather than eat off of another rat’s suffering."
Even rats are more sensitive than us, humans.

 


 

I am running. I don’t know where I’m running to,
and I don’t know if I’m running away from anything,
but I’m definitely running.


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Jeudi 25 novembre 2010 à 19:40

Je suis partie, avec le goût bizarre des regrets et de l'amertume au fond de la gorge. J'ai commencé à marcher sur le trottoir, et, tout à coup, j'ai réalisé à quel point la rue était sombre. Tout à coup, la solitude est revenue serrer ma gorge. Une sorte de brouillard noir est venu engloutir mon esprit ; comme des parasites dans ma tête, qui crépitaient, embrumaient mon regard.  Le froid entrait dans mon crâne ; un gigantesque courant d'air silencieux et meurtrier. Je slalomais entre les points lumineux des voitures, des lampadaires, plus rien ne semblait réel, les étincelles me faisaient perdre toute notion du temps. J'étais en retard. Juste des lumières, des silhouettes un peu floues, et au-delà du brouillard, les certitudes. Non. Non, pas ça, me disais-je, quand, au détour d'une rue, je les ai senties arriver. Dans mon dos, les ombres apparaissaient, glissaient entre mes os. Alors, j'ai couru. J'ai couru dans les rues sombres, j'ai couru vers les lumières orangées, j'ai couru pour échapper à mes fantômes lumineux. J'ai fait ce que j'ai pu, en vain. Je suis arrivée à destination, sous la lumière orange. Je suis arrivée, égarée, presque aux abois. J'avais des stalagtites au bout des cils.

J'étais à l'heure. Mais les fantômes ... les fantômes se moquent du temps qui passe.


"Je feindrai ma mort pour que tu me prennes dans ton exode
Je me suis perdue au printemps de la vie
Tant pis, je t'en remercie de tout coeur
La faim au ventre, je t'étouffe de mes bras
Te prouve mon ardeur
Tu manques à mes tissus sans chaleur."


Lundi 20 septembre 2010 à 20:18

C'est curieux, comme certains jours restent mornes, quoi qu'on fasse. Je sais que je suis la première à vous faire la morale sur la bonne humeur et tout le bordel, et je sais aussi qu'il y a des jours où ça ne fonctionne pas. Parce qu'aujourd'hui, j'avais beau essayer de scintiller, je n'étais guère qu'une luciole crevée. Si petite et si insignifiante que le monde, cette société bizarre, là dehors, me terrifiait.
Je ferai mieux la prochaine fois, je crois. J'écoute Saez, et je me dis: "Ce sentiment ... c'est exactement ça." Une grasse mat', un peu de musique, et je crois que j'irai mieux demain. Après tout, je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour.





Encore un jour se lève sur la planète France
Et je sors doucement de mes rêves je rentre dans la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Je me suis encore couché trop tard je me suis rendu sourd, encore

Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser puisqu'ici rien n'a de sens
Alors on va danser faire semblant d'être heureux
Pour aller gentiment se coucher mais demain rien n'ira mieux


Puisqu'on est jeune et con, puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons comme des fous

Encore un jour se lève sur la planète France
Mais j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour, encore

Encore une soirée où la jeunesse France
Encore elle va bien s'amuser dans cet état d'urgence
Alors elle va danser faire semblant d'exister
Qui sait si l'on ferme les yeux on vivra vieux

Puisqu'on est jeune et con, puisqu'ils sont vieux et fous
Puisque des hommes crèvent sous les ponts mais ce monde s'en fout
Puisqu'on est que des pions contents d'être à genoux
Puisque je sais qu'un jour nous nous aimerons comme des fous

Encore un jour se lève sur la jeunesse France
Où j'ai depuis longtemps perdu mes rêves je connais trop la danse
Comme toujours il est huit heures du soir j'ai dormi tout le jour
Mais je sais qu'on est quelques milliards à chercher l'amour


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Jeudi 26 août 2010 à 23:15


A quoi ça sert, d'attendre ? Je ne fais plus que des rêves
qui laissent le goût des cendres accroché à mes lèvres.

Prends mon coeur, prends ma croix
Embrasse-moi pour mieux comprendre

Dans mes pleurs, dans ma voix
L'amertume du goût des cendres.


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Je ne peux m'empêcher de me demander comment tout cela va se passer ...
Croix de froid, je ne crois plus rien.  Et qu'est-ce que tu me répondras ?

Tu as pourtant l'air si heureux ...


Mardi 27 juillet 2010 à 19:02

Cello me manque.


Mardi 3 novembre
"Il y a des jours comme ça où la bonne humeur revient, comme de retour après un très long voyage. On ne sait pas où elle était, elle ne nous laisse aucune explication. Mais elle revient comme ça, un beau jour. Je me suis levée tard, j'ai bu du café, sur le balcon. Je réfléchissais, je repensais à quelqu'un que j'aime beaucoup. Il arrive à me rendre le sourire, même à distance. Il est quand même fort ^^ Je me sens souvent attirée vers lui comme un aimant. Il a un sourire magnétique. J'espère qu'il va bien."


Ces mots sont venus résonner dans ma mémoire. Encore quelque chose qui s'effondre. Je ne sais pas comment définir ça. Mes propres mots reviennent me frapper, puis s'enfuient à nouveau. Je relis un peu mon blog. Je retrouve mes doutes, mes envies, mes craintes. C'est l'histoire qui se répète. The circular solitude of my heart.  J'aimerais croire qu'ils ont tort. J'aimerais vraiment. Mais ils arrivent tellement bien à lire en moi ... ils parviennent à voir des choses que je ne réalise que deux mois plus tard. Qu'est-ce qui fait que cette vieille histoire reste ancrée dans ma mémoire ? Est-ce parce que j'avais pris le temps, parce que j'avais attendu d'être sûre de moi ? Ca a été long. Ca a été court. Mais c'était bien. Je n'y comprends plus rien, et j'ai peur. Peut-être faudrait-il en rester là. Ils vont me tuer. Je m'en fous. Mes rêves sont pires que des films érotiques. J'ai peur de dormir. J'ai peur de tellement de choses. Je ne suis plus sûre de rien, et les seules certitudes que j'ai, je préfère ne pas y croire, parce qu'elles me font peur. Les jours passent avec une lenteur consternante. Et je m'enlise dans une panique insurmontable. Non, je ne vais pas bien. Et alors ? Rien ne va changer pour autant.

Les paroles de cette chanson ... eh bien, c'est exactement ça.


Mardi 4 mai 2010 à 22:16

D'ordinaire, je me sers d'un petit carnet, pour raconter ma vie, mes problèmes et tout ça. Mais ce soir, je n'ai pas envie d'écrire dedans. Ca fait déjà au moins dix pages que j'écris sur les mêmes sentiments gnan-gnan, pourquoi ceci, et pourquoi cela, et merci machin. Lisou est une sentimentale. C'est bien beau, mais c'est que ça depuis un mois. Alors ce soir, je vais vous écrire un joli bordel condensé. Ici, sur ce blog, tant pis s'il n'y a rien de supposé "intime", tant mieux si cet article ne ressemble à rien. Je ne voulais pas y penser ce soir, mais en fait, je suis terriblement stressée. On est en mai, quoi, vous réalisez ? Le bac arrive. Je sais, ceux qui l'ont déjà passé diront sûrement quelque chose du genre : "Oh, le bac, tu sais, c'est pas si dur". Mais j'ai tellement envie d'arriver au bout de cette année de stress et d'emmerdes. Et je me dis que si jamais je venais à redoubler, je n'aurais sûrement pas la force de recommencer. J'ai peur de tellement de choses ... Et je repense à Pedro. L'an dernier, quand il y a eu des grèves, ou j'sais plus quoi, la première chose qu'il m'a dite était : "Quoi ? et mon bac ??" Ah, Pedro ... Il avait du mal, lui aussi, mais il était courageux. J'espère qu'il s'en sort, là où il est. Je lui souhaite sincèrement. J'ai toujours eu peur de l'université. Les amphi immenses, et les gens qu'on ne connait pas. Moi, la petite fille aux étoiles gnan-gnan, perdue dans cet univers ... Mais depuis quelques mois, c'est la seule chose qui me motive. Je veux partir d'ici. Je croyais m'être préparée à toutes les tempêtes de froid. Je croyais être maintenant capable d'affronter tous les déluges ... Alors pourquoi est-ce que je sens mon coeur schizophrène faire une bataille de boules de neige avec lui-même ? Est-ce que ... Est-ce que vous avez déjà senti, comme si ... quelqu'un vous avait sorti de votre trou ? Pedro, par exemple. Mais là, je pense à quelqu'un d'autre. Quelqu'un qui, ces derniers temps, m'a aidée, m'a élevée à un état de joie et satisfaction que je ne connaissais même pas. Et aujourd'hui, je crève d'envie d'avoir cette personne près de moi. Mais pourquoi, au fond ? Lui, a d'autres choses en tête. Et théoriquement, moi je devrais penser autre chose aussi. Ne m'abandonne pas. Pourquoi tu me fais ça, pourquoi ? Tais-toi mon coeur, je ne te reconnais pas. Et Quentin. Vous croyez qu'il va bien ? J'ai l'impression de ne plus le voir ces derniers temps, comme si ... Mmh. Tu te souviens quand tu m'avais sauvée, toi aussi ? Reviens, s'il te plait. Je n'ai même plus le droit de te demander ton aide, mais j'aimerais tellement ... Je suis carrément bizarre ces derniers temps. On va dire que c'est hormonal. Chaque jour, j'ai l'impression d'être différente. Je me lève le matin, pof, mon coeur me hurle de nouvelles choses. Il faudrait peut-être que j'arrête de dormir. Si je te dis des conneries, demain, tu ne me verras plus de la même façon. Pardonne-moi. Vous savez quoi ? Ca recommence. La petite fille est sans espoir. Mais la dernière fois, j'avais quelqu'un qui me redonnait du courage. Allez Lisou, t'es un warrior ou quoi ? Et puis maintenant, je me demande sur quoi je peux encore m'appuyer. Maintenant que j'ai tenu mes promesses, que je me suis relevée ... que me reste-t-il à faire ? Excuse-moi si je pleure. Je suis en plein mensonge. Vous savez, quand je disais que je me fondais des principes pour créer un but à mes journées. Tout part en vrille. Les cordes d'un côté, le manche de l'autre. Et le pire, c'est que j'arrive encore à rire de cette phrase, les larmes aux yeux et avec nervosité. Tout ira bien. Ca va aller. Putain, cette phrase aussi, elle me fait pleurer. Pourquoi, pourquoi ? Je préférais quand tu n'étais qu'un bloc de glace, mon pauvre coeur. Organe cryogénisé. J'adore ce mot. Hey, en parlant de tempête de froid et de coeur de glace ... vous ne trouvez pas ça horrible, quand vous en venez à déprécier des gens que vous avez aimé plus que de raison ? C'est la deuxième fois que ça m'arrive ; et je sais que ça finit toujours bien. Mais quand même. Choquant. Je ne veux pas te faire ça ... je veux étouffer dans l'oeuf ces pensées malsaines. De toute façon, toi tu es heureux, n'est-ce pas ? Alors de quel droit tu te permets de me souffler des trucs aussi moches ? Méchant coeur, méchant ! Coeur schizo, coeur de glace, non mais ! La petite fille est une guerrière. J'y crois pas, mais on s'en tape. Lisa peut être solide, quand elle en a le courage. Alors je vais faire le ménage là-dedans. Foutre à la poubelle mon coeur en bois, et pour de bon. Ca fait au moins vingt fois que je me dis que c'est "pour de bon" =) J'aime cette chanson de Dyonisos, parce que quelque part, les paroles sont remplies d'une sorte d'espoir, de force. Etre quelqu'un d'autre ; quelqu'un de nouveau. Je voulais te poser une question. De toi à moi. Pourquoi tu te tortures autant, Lisa ?

Lundi 29 mars 2010 à 20:14

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Pourquoi ai-je le sentiment de tomber dans une sorte de piège ? Un piège que j'esquive pourtant depuis quelques mois. "Pourquoi je tombe amoureux de chaque femme qui me prête la moindre attention ?", dirait Joel. J'étais assise sous les arbres romantiques. Ils sont couverts de fleurs roses ; et les pissenlits refleurissent un peu partout. Ils ont un pouvoir magique, ces arbres ... Je vais regarder Eternal Sunshine of the Spotless Mind ce soir, je crois. Pour faire fondre un peu la guimauve que j'ai dans le coeur. Mon coeur ... est-ce qu'il est encore en un seul morceau ? C'est comme si je n'en étais plus vraiment sûre. Elle a raison, Claire, j'ai un gros coeur, mais il m'a été fourni en kit. Je me suis réveillée ce matin, dégoûtée et découragée. Le plus horrible des sentiments, c'est bien celui-là, quand il vient t'étrangler au réveil. "Pourquoi se réveiller si le rêve est plus beau que la réalité ?" Je me débarrasse de mon travail. Je ne devrais pas, mais plus rien ne me motive. Même Judicaël n'est plus tout à fait un warrior. Cette histoire le ronge. Une fille, c'est corrosif. Elle va le dévorer jusqu'aux os, jusqu'au jour où elle se rendra compte qu'elle l'aura tué. Ce n'est pas juste. Moi je ne veux pas les dévorer. Je veux juste un peu de compassion ... There's a hole in my heart, and I don't know why.


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Dimanche 7 mars 2010 à 21:57



Pourquoi faire autant d'histoires pour des lendemains qui chantent faux ?



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http://popoks.deviantart.com/


"Bonne nuit, mon ptit panda-en-sucre-glace-parfum-mure-des-bois XD"

Mardi 19 janvier 2010 à 20:53

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Lisa est stressée. A mort.
Huit heures de cours. Demain, la même chose. Je pique une crise.  Vous vous rendez compte ? On passe plus de temps à bosser qu'à dormir. Pas normal, moi je dis. Un exposé en préparation, des textes à écrire, des films à regarder, des pages et des pages à apprendre, un dm à faire, rien que la première question, j'comprends rien, des fiches à écrire, des cartes à colorier. Je n'en peux plus, trop de contraintes, j'explose. Et là, qu'est-ce que je fais ? Rien, je glandouille. C'est tout ce que je suis capable de faire. Et ça me met hors de moi.

Encore une tempête de froid. Mon coeur va finir par tomber en ruines. Les souvenirs me reviennent. Des souvenirs heureux et lointains. Qu'est-ce que tu as osé faire de mon Monsieur Marshmallow ? Je ne te pardonnerai jamais. J'abandonne. J'abandonne mes rêves et mes espoirs. Mes rêves sont bien trop beaux. Et je ne m'en souviens jamais. J'oublie mon blog, je me déconnecte. Je ne veux pas qu'on me parle, je m'isole dans le silence. J'ai peur, bordel. De tellement de choses. Je reviens à l'essentiel. Et toi, est-ce que tu viendras me tenir la main ? Tu m'as déjà sauvée une fois. Reviens, je t'en supplie.

J'écoute "Grasshopper". Et je ne chante qu'en phonétique, c'est assez frustrant. Mon briquet a fait des étincelles, c'était joli. Et tous les soirs, c'est la même chose. Ca fait tellement longtemps que ces nuages s'étendent dans le ciel que j'ai l'impression que les étoiles ont disparu. Je leur envoie mes sos, malgré tout.

"Cette cloche sera un symbole. Quand elle sonnera, on aura le réflexe de lever la tête et de regarder les étoiles. On pourra toujours essayer de les attraper, mais on ne pourra jamais les atteindre. Mais en les regardant, on oubliera un instant la boue dans laquelle on patauge." 

Je crois que je vais regarder un film, voilà. Il faut que je me change les idées. Tant pis pour l'exposé. Et le dm. Et le devoir de philo. J'ai peur. 

"Laissez-nous viiivre !"  x]




Dans la paix de son jardin
Il cultive ses roses;
Monsieur est un assassin
Quand il est morose

Il étrangle son prochain
Quand il a le cafard,
Allez hop! Dans le bassin
Sous les nénuphars.

Car sous son air anodin,
C'est un lunatique,
Monsieur est un assassin,
Chez lui c'est chronique.


[Et puis cette chanson me hante, à cause de Camille x)]

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