Cello me manque.


Mardi 3 novembre
"Il y a des jours comme ça où la bonne humeur revient, comme de retour après un très long voyage. On ne sait pas où elle était, elle ne nous laisse aucune explication. Mais elle revient comme ça, un beau jour. Je me suis levée tard, j'ai bu du café, sur le balcon. Je réfléchissais, je repensais à quelqu'un que j'aime beaucoup. Il arrive à me rendre le sourire, même à distance. Il est quand même fort ^^ Je me sens souvent attirée vers lui comme un aimant. Il a un sourire magnétique. J'espère qu'il va bien."


Ces mots sont venus résonner dans ma mémoire. Encore quelque chose qui s'effondre. Je ne sais pas comment définir ça. Mes propres mots reviennent me frapper, puis s'enfuient à nouveau. Je relis un peu mon blog. Je retrouve mes doutes, mes envies, mes craintes. C'est l'histoire qui se répète. The circular solitude of my heart.  J'aimerais croire qu'ils ont tort. J'aimerais vraiment. Mais ils arrivent tellement bien à lire en moi ... ils parviennent à voir des choses que je ne réalise que deux mois plus tard. Qu'est-ce qui fait que cette vieille histoire reste ancrée dans ma mémoire ? Est-ce parce que j'avais pris le temps, parce que j'avais attendu d'être sûre de moi ? Ca a été long. Ca a été court. Mais c'était bien. Je n'y comprends plus rien, et j'ai peur. Peut-être faudrait-il en rester là. Ils vont me tuer. Je m'en fous. Mes rêves sont pires que des films érotiques. J'ai peur de dormir. J'ai peur de tellement de choses. Je ne suis plus sûre de rien, et les seules certitudes que j'ai, je préfère ne pas y croire, parce qu'elles me font peur. Les jours passent avec une lenteur consternante. Et je m'enlise dans une panique insurmontable. Non, je ne vais pas bien. Et alors ? Rien ne va changer pour autant.

Les paroles de cette chanson ... eh bien, c'est exactement ça.